[Lentilleres-diffusion] Rappel : Ce soir à partir de 19h au Snack Friche : "Mini-festival de films Brésiliens".

Annonces concernant le quartier des Lentillères à Dijon lentilleres-diffusion at potager.org
Jeu 10 Mar 09:21:12 CET 2016


Ce soir à partir de 19h au Snack Friche c'est le "Mini-festival de Films
Brésiliens" !

Dans la programme :

Apéro + Burgers avec des steaks de soja maison et locaux

Films :

« L'Île aux fleurs » (Ilha das Flores) de Jorge Furtado. Doc, 12'',
Brésil, 1989, VF sous-titrée en anglais.

Douze minutes ; c'est le temps durant lequel nous suivons le parcours
d'une tomate, depuis sa production dans la plantation de M. Suzuki,
jusqu'à son point d'arrivée, la décharge publique de l'île aux Fleurs.
Film pamphlet, systématique et grinçant, ce court métrage dénonce la
sous-humanité  et les millions de Brésiliens sous-alimentés qu'entraîne
l'économie de marché.

« Nouvelles d'une Guerre Privée » (Noticias de uma Guerra Particular),
de Katia Lund et Joao Moreira Salles. Doc, 55'', Brésil, 1999, VOSTFR.

Le quotidien d’une favela de Rio de Janeiro a été filmé durant deux ans.
Le film suit des policiers, des trafiquants de drogues et des habitants
du quartier, montrant leur réalité et leur regard sur la violence
quotidienne qui résulte de la guerre entre la police militaire et les
narco-trafiquants. Ce documentaire a inspiré le célèbre film brésilien
« Troupe d’Élite ». Parmi les personnes interviewés, on retrouve
certains personnages romancés quelques années après dans ce grand film
d'action.

Pour voir les infos sur Jondi :
http://jondi.fr/evenement/projection-lile-aux-fleurs-nouvelles-dune-guerre-privee/

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Et le Mini-festival continue la semaine prochaine avec deux autres
projections :

## Mini-Festival de Films Brésiliens ##

Le 10, 16 et 18 mars.

3 projections de films documentaires qui nous aident à comprendre la
société brésilienne actuelle en trois temps : 1 - les conflits sociaux
et la violence urbaine dans les grandes villes ; 2 – les peuples
autochtones et la lutte contre la disparition des cultures et de la
nature face aux grands projets capitalistes ; 3 – les mouvements de
contestation qui se répandent dans le pays depuis quelques années.

Les projections auront lieu dans trois endroits différents.

Ce mini-festival est en soutien au Projet ERRPOFEM (« Espaço de
Reencontro e Resistência do Poder Feminino » - Espace de Rencontre et de
Résistance du Pouvoir Féminin), un centre d'accueil autogéré pour les
femmes qui subissent des violences, dans la favela de la Maré. Ce projet
est à l’initiative de trois femmes issus des favelas de Rio de Janeiro
qui se sont organisées de manière autonome pour faire face aux violences
machistes et sexistes.

# Mercredi 16 mars à 19h au Café le Chez Nous

Snacks à prix libre + film

« Le peuple Munduruku tisse la résistance » (Índios Munduruku: Tecendo a
Resistência), du collectif MiráPorã. Doc, 25'', Brésil/Royaume Uni,
2014, VOSTFR.

Le gouvernement brésilien est en train de construire l'un des plus gros
barrages au monde en plein cœur de l'Amazonie, le géant Belo Monte sur
le fleuve Xingu. Son prochain projet est de construire une série de
barrages sur le fleuve Tapajós, mais les 12.000 Munduruku, connu comme
peuple guerrier, vivent dans la région et luttent contre ce projet. Le
documentaire montre le quotidien d'une communauté Munduruku, où les
enfants grandissent avec une liberté admirable. Il met en lumière
également la place des femmes, de plus en plus importante, dans la
résistance contre les barrages en Amazonie.


# Vendredi 18 mars à 19h30 au Black Market

Bouffe de soutien à prix libre + film

« We don’t like Samba » de CIS-Berlin. Doc, 41'', Brésil/Allemagne,
2014, VOSTFR.

Documentaire sur les mobilisations sociales qui ont secoué le Brésil
depuis les manifestations de juin 2013.
Comme souvent, il a suffi d’une étincelle – l’augmentation du prix des
transports publics – pour attiser la rage sociale et répandre le feu de
la révolte jusqu’aux confins du pays. Les Brésiliens, écrasés par des
salaires misérables, la précarité, des crédits pour une consommation
toujours plus inaccessible et, dans les favelas, par une répression
policière militarisée, ont préparé la Coupe du monde à leur manière :
résistances aux projets d’urbanisation, manifs massives et d’une
radicalité explosive, grèves sauvages… Le pays n’avait pas vécu de
telles frustrations et une telle colère depuis la fin de la dictature
militaire. C’est l’histoire de tous ces rebelles que raconte "We Don’t
Like Samba".

Adresses des lieux :
Snack Friche – 8 et demi, rue Amiral Pierre (au Quartier des Lentillères)
Chez Nous – 8, rue Quentin
Black Market – 59, rue Berbisay







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