Ce soir à partir de 19h au Snack Friche c'est le "Mini-festival de Films Brésiliens" !
Dans la programme :
Apéro + Burgers avec des steaks de soja maison et locaux
Films :
« L'Île aux fleurs » (Ilha das Flores) de Jorge Furtado. Doc, 12'', Brésil, 1989, VF sous-titrée en anglais.
Douze minutes ; c'est le temps durant lequel nous suivons le parcours d'une tomate, depuis sa production dans la plantation de M. Suzuki, jusqu'à son point d'arrivée, la décharge publique de l'île aux Fleurs. Film pamphlet, systématique et grinçant, ce court métrage dénonce la sous-humanité et les millions de Brésiliens sous-alimentés qu'entraîne l'économie de marché.
« Nouvelles d'une Guerre Privée » (Noticias de uma Guerra Particular), de Katia Lund et Joao Moreira Salles. Doc, 55'', Brésil, 1999, VOSTFR.
Le quotidien d’une favela de Rio de Janeiro a été filmé durant deux ans. Le film suit des policiers, des trafiquants de drogues et des habitants du quartier, montrant leur réalité et leur regard sur la violence quotidienne qui résulte de la guerre entre la police militaire et les narco-trafiquants. Ce documentaire a inspiré le célèbre film brésilien « Troupe d’Élite ». Parmi les personnes interviewés, on retrouve certains personnages romancés quelques années après dans ce grand film d'action.
Pour voir les infos sur Jondi : http://jondi.fr/evenement/projection-lile-aux-fleurs-nouvelles-dune-guerre-p...
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Et le Mini-festival continue la semaine prochaine avec deux autres projections :
## Mini-Festival de Films Brésiliens ##
Le 10, 16 et 18 mars.
3 projections de films documentaires qui nous aident à comprendre la société brésilienne actuelle en trois temps : 1 - les conflits sociaux et la violence urbaine dans les grandes villes ; 2 – les peuples autochtones et la lutte contre la disparition des cultures et de la nature face aux grands projets capitalistes ; 3 – les mouvements de contestation qui se répandent dans le pays depuis quelques années.
Les projections auront lieu dans trois endroits différents.
Ce mini-festival est en soutien au Projet ERRPOFEM (« Espaço de Reencontro e Resistência do Poder Feminino » - Espace de Rencontre et de Résistance du Pouvoir Féminin), un centre d'accueil autogéré pour les femmes qui subissent des violences, dans la favela de la Maré. Ce projet est à l’initiative de trois femmes issus des favelas de Rio de Janeiro qui se sont organisées de manière autonome pour faire face aux violences machistes et sexistes.
# Mercredi 16 mars à 19h au Café le Chez Nous
Snacks à prix libre + film
« Le peuple Munduruku tisse la résistance » (Índios Munduruku: Tecendo a Resistência), du collectif MiráPorã. Doc, 25'', Brésil/Royaume Uni, 2014, VOSTFR.
Le gouvernement brésilien est en train de construire l'un des plus gros barrages au monde en plein cœur de l'Amazonie, le géant Belo Monte sur le fleuve Xingu. Son prochain projet est de construire une série de barrages sur le fleuve Tapajós, mais les 12.000 Munduruku, connu comme peuple guerrier, vivent dans la région et luttent contre ce projet. Le documentaire montre le quotidien d'une communauté Munduruku, où les enfants grandissent avec une liberté admirable. Il met en lumière également la place des femmes, de plus en plus importante, dans la résistance contre les barrages en Amazonie.
# Vendredi 18 mars à 19h30 au Black Market
Bouffe de soutien à prix libre + film
« We don’t like Samba » de CIS-Berlin. Doc, 41'', Brésil/Allemagne, 2014, VOSTFR.
Documentaire sur les mobilisations sociales qui ont secoué le Brésil depuis les manifestations de juin 2013. Comme souvent, il a suffi d’une étincelle – l’augmentation du prix des transports publics – pour attiser la rage sociale et répandre le feu de la révolte jusqu’aux confins du pays. Les Brésiliens, écrasés par des salaires misérables, la précarité, des crédits pour une consommation toujours plus inaccessible et, dans les favelas, par une répression policière militarisée, ont préparé la Coupe du monde à leur manière : résistances aux projets d’urbanisation, manifs massives et d’une radicalité explosive, grèves sauvages… Le pays n’avait pas vécu de telles frustrations et une telle colère depuis la fin de la dictature militaire. C’est l’histoire de tous ces rebelles que raconte "We Don’t Like Samba".
Adresses des lieux : Snack Friche – 8 et demi, rue Amiral Pierre (au Quartier des Lentillères) Chez Nous – 8, rue Quentin Black Market – 59, rue Berbisay