Le capital s’approprie nos territoires. Ainsi, il nous faut répondre en
transformant la lutte pour la terre en lutte pour le territoire.
Cela exige
la création de liens solidaires entre — d’une part — les paysans, les
travailleurs agricoles, les peuples autochtones, les bergers nomades,
les pêcheurs artisanaux, les peuples forestiers et d’autres
collectivités humaines rurales, et — d’autre part — les habitants des
milieux urbains, notamment ceux et celles qui vivent en banlieue, et les
consommateurs.
Cela nécessitera la production d’aliments sains à l’aide
de l’agroécologie et du savoir-faire imprégné de traditions populaires
que nos ancêtres nous ont transmis. Il nous faut démontrer que la
société et la Terre mère se portent mieux lorsque la collectivité
contrôle la terre au lieu du capital.