Campagne pour qu'Andres Bodalo soit grâcié

Au nom du SOC-SAT (Syndicat des ouvriers agricoles –Syndicat andalou des travailleurs), nous vous demandons votre collaboration urgente à la campagne de collecte de signatures pour la demande de grâce en faveur de notre camarade Andrés Bódalo, emprisonné pour sa participation à des actes de protestation sociale et syndicale.

Andrés Bódalo est un activiste social avec une longue expérience. Il convient de signaler non seulement son travail colossal comme dirigeant syndical, avec sa participation en tant que tel à d’innombrables actions de défense des droits des travailleurs et des droits sociaux, mais également sa vocation politique. Conseiller d’une candidature du « changement », Jaén en Común, il a été tête de liste de Podemos pour Jaén dans le cadre des élections générales. Andrés a été condamné à l'occasion d’une parodie de procès où les preuves documentaires (vidéos) et les témoignages (déclarations d'agents de la Guardia Civil) prouvant son innocence n’ont pas été admis par le juge.

Il a été arrêté et emprisonné à Jaén le mercredi 30 mars. Sa famille a présenté la demande de grâce. Andrés est innocent, c’est une victime de plus de la campagne de répression mise en œuvre depuis de nombreuses années contre les mouvements sociaux en général et en particulier contre le SAT, faisant l’objet d’amendes totalisant un million d’euros et avec 650 accusés/ées pour lesquels un total de 446 années de prison est demandé.

Signez le manifeste pour la mise en liberté d’Andrés Bódalo à titre individuel et en tant qu’organisation sur : http://www.indultobodalo.info/

Envoyez-nous un communiqué de soutien aux adresses suivantes :<internacional.socsat@gmail.com>, <sober.alim.sindicatoandaluz@gmail.com>


Extrait de la Déclaration de La Vía Campesina
pour la mise en liberté d’Andrés Bódalo :

Pour la défense des ouvrières et ouvriers agricoles d’Andalousie. Pour sa lutte constante en faveur de la terre et contre les grands proprietaires et l’industrie agricole. Pour son engagement inébranlable envers les émigrés et pour les droits au pain, au travail, au logement et à des revenus dignes pour toutes les personnes habitant en terre andalouse. Parce que les puissants savent qu’il ne baissera jamais les bras et qu’il ne cessa jamais de dénoncer les injustices et l’exploitation. C’est pour toutes ces raisons que notre camarade, Andrés Bódalo, du Sindicato de Obreros del Campo de Jaén - La Vía Campesina (Syndicat des ouvriers agricoles de Jaén - La Via Campesina), a été condamné, suite à une protestation collective, à trois an et demi de prison. Andrés a été victime, comme de nombreux autres camarades, d’un montage judiciaire qui ne fait qu’appliquer les politiques de répression sociale et de criminalisation des protestations légitimes des ouvriers et ouvrières agricoles. »