Appel à un mouvement mondial contre toutes les guerres, pour la paix, la justice sociale et la solidarité ! | La Via Campesina
by La Vía Campesina
Appel à un mouvement mondial contre toutes les guerres, pour la paix,
la justice sociale et la solidarité !
Paix
Bagnolet | 08 juillet 2022
A l’heure de l’urgence et de la crise climatique mondiale, de l’escalade
des régimes totalitaires, de la résurgence de l’impérialisme et des
agressions militaires, nous, paysan·nes, exprimons notre consternation
face à la prolifération des guerres dans le monde.
Des incendies ravagent l’Amazonie et l’Australie, et une chaleur
insupportable, des pluies intempestives et des inondations frappent le
sous-continent sud-asiatique. Les sécheresses menacent les cultures et
le bétail dans des dizaines de pays, les inondations détruisent des
champs et des maisons dans d’autres endroits, et les espèces et
populations d’insectes, d’oiseaux et de plantes disparaissent
massivement et irrémédiablement.
Et vous, les décideur·euses de ce monde, que faites-vous ? Vous faites
la guerre, alimentée par la cupidité, pour arracher les dernières
gouttes de pétrole, les dernières sources d’eau, les derniers hectares
de territoire. Vous montez les gens les uns contre les autres avec une
propagande populiste et chauvine, essayant de nous diviser et de briser
notre pratique de semer la paix dans nos sociétés et avec la nature.
*Assez de tout cela ! Nous, paysan·nes, appelons à la fin des guerres et
à un mouvement mondial pour la paix, la solidarité et la coopération
internationales.*
Nous demandons l’arrêt immédiat des agressions militaires et le retrait
des forces militaires de tous les territoires illégalement occupés dans
le monde. Nous appelons au démantèlement de toutes les alliances
militaires multinationales et des arsenaux nucléaires dans le monde.
Nous appelons à un effort international vers la démilitarisation et le
désarmement. Nous appelons à cesser d’utiliser la faim comme une arme de
guerre contre les peuples.
*Les seules guerres qui valent la peine d’être menées aujourd’hui sont
celles contre la pauvreté, la faim, les crises du climat et de la
biodiversité, le racisme et la violence contre les femmes.*
Nous, paysan·nes, affirmons que, dans le contexte actuel d’urgence
sociale et environnementale, toutes les guerres sont contraires aux
véritables intérêts et aspirations des peuples. Nous voulons semer la
paix ! Nous sommes fatigué·es de votre soif de pouvoir qui détruit la
planète et nous condamne à la misère. Nous voulons récolter la paix ! Il
est temps de mettre toutes nos énergies dans la construction de sociétés
plus justes et plus solidaires. Nous voulons construire la paix !
Nous appelons toutes les personnes qui ressentent un sentiment d’urgence
pacifiste, ainsi que les mouvements sociaux, les organisations de
femmes, les organisations de travailleur·euses, les organisations de
migrant·es, les organisations de jeunes, les organisations de peuples
autochtones, à s’unir pour exiger la fin des guerres et de la
militarisation.
Nous, paysan·nes, affirmons que, dans le contexte actuel d’urgence
sociale et environnementale, toutes les guerres sont contraires aux
véritables intérêts et aspirations des peuples. Nous voulons semer la
paix ! Nous sommes fatigué·es de votre soif de pouvoir qui détruit la
planète et nous condamne à la misère. Nous voulons récolter la paix et
la justice sociale ! Il est temps de mettre toutes nos énergies dans la
construction de sociétés plus justes et plus solidaires. Nous voulons
construire la paix et la justice sociale !
Nous appelons toutes les personnes qui ressentent un sentiment d’urgence
pacifiste, ainsi que les mouvements sociaux, les organisations de
femmes, les organisations de travailleur·euses, les organisations de
migrant·es, les organisations de jeunes, les organisations de peuples
autochtones, à s’unir pour exiger la fin des guerres et de la
militarisation.
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Partagez notre vidéo sur notre prise de position
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Pour toute question, veuillez écrire à press(a)viacampesina.org
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2 years, 5 months
Galerie virtuelle “Artistes pour la Souveraineté Alimentaire”
by La Vía Campesina
GALERIE VIRTUELLE “ARTISTES POUR LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE”
13 JUILLET 2022 SOLIDARITÉ INTERNATIONALE [1], SOUVERAINETÉ
ALIMENTAIRE [2]
La Via Campesina célèbre 30 ans de luttes collectives pour la justice,
la paix, la vie et la dignité. Dans le cadre de cette commémoration,
nous présentons la galerie virtuelle "ARTISTES POUR LA SOUVERAINETÉ
ALIMENTAIRE”, une exposition qui rassemble le travail de 22 artistes de
différents pays et organisations du monde entier. Les œuvres ont été
sélectionnées en réponse à l'appel international [3] à l'action, lancé
en août et septembre 2021.
Les actions et les mobilisations pour la SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE, la
RÉFORME AGRAIRE ET LA DIGNITÉ DES PAYSAN·neS ont été des sources
d'inspiration et de réflexion pour des manifestations et expressions
artistiques populaires et militantes qui se présentent dans cette
galerie sous des formats et supports visuels ou sonores tels que :
chansons, poèmes, clips vidéo, peintures, marionnettes, podcasts et
illustrations.
Pour La Via Campesina, la communication et l'art sont des outils
importants et essentiels d'expression, d'échange et de résistance dans
les cultures paysannes et autochtones du monde entier. Au cours de cette
visite, nous présentons nos luttes et nos réflexions sur : La
souveraineté alimentaire, la réforme agraire, l´agroécologie, les
semences, les femmes et la diversité LGBT+, avec les œuvres que les
artistes participants ont apportées en solidarité, et que nous
accompagnons par des actions pédagogiques qui nous invitent à développer
un niveau de conscience et d'organisation, à mobiliser et à transformer
nos réalités et à construire de nouveaux horizons et d'autres voies
basées sur la solidarité, l'internationalisme, l'éducation et la culture
populaire. Avant de commencer cette visite, nous te recommandons d'avoir
des feuilles de papier, des stylos, des crayons, des écouteurs ou des
haut-parleurs à portée de main.
_TU PEUX VISITER CETTE GALERIE EN GROUPE OU INDIVIDUELLEMENT, DEVENIR UN
GUIDE DE L’EXPOSITION ET LA PARTAGER AVEC TA COMMUNAUTÉ OU TON
VOISINAGE_.
_LES ŒUVRES EXPOSÉES ICI PEUVENT ÊTRE TÉLÉCHARGÉES GRATUITEMENT SUR
VOTRE MOBILE OU VOTRE PC.©_
FR: https://bit.ly/3Pqeqqh
ES: https://bit.ly/3uLNcCG
EN: https://bit.ly/3z3yKZf
Links:
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[1]
https://viacampesina.org/fr/pour-quoi-nous-luttons/solidarite-internation...
[2]
https://viacampesina.org/fr/pour-quoi-nous-luttons/souverainete-alimentai...
[3]
https://viacampesina.org/es/llamado-internacional-artistas-por-la-soberan...
2 years, 5 months
Déclaration de solidarité | De Melilla à San Antonio, la vie des migrant.es compte !
by La Vía Campesina
Solidarité avec les migrant.es
*Déclaration de LVC | De Melilla à San Antonio, la vie des migrant.es
compte !*
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*DÉCLARATION DE LA VIA CAMPESINA POUR LA VIE DES MIGRANT.ES ET DE LEURS
FAMILLES*
*Bagnolet, 30 Juin:* Une fois de plus, les frontières sont pleines de
cadavres de migrant.es qui cherchaient désespérément à échapper à la
misère, à la dépossession, à la répression institutionnelle et à la
violence des bandes criminelles qui trafiquent avec la vie, bénéficiant
de l’impunité et de la complaisance des États du Nord. Le vendredi 24
juin, une trentaine de migrant.es ont perdu la vie à la frontière entre
Melilla et l’Espagne aux mains d’agents frontaliers. Trois jours plus
tard, le lundi 27 juin, 51 migrant.es ont été retrouvé.es morts
enfermé.es dans un camion de marchandises à San Antonio, au Texas.
Les victimes du Texas étaient des personnes dépossédées qui ne peuvent
plus vivre sur leurs terres et cherchent désespérément à survivre. Ils
s’ajoutent à la longue liste de milliers de morts aux frontières depuis
que Les États du Nord ont choisi de gérer les processus migratoires par
une stratégie militaire et répressive, et qui s’est approfondie depuis
l’approbation du soi-disant Pacte mondial pour des migrations sûres,
ordonnées et régulières en décembre 2018, et dans lequel le principe des
droits humains a été négligé.
Les images de ce qui s’est passé à Melilla ont montré au monde la
cruauté avec laquelle les forces migratoires marocaines et espagnoles
ont réprimé les Subsahariens impuissants. À San Antonio, au Texas, les
morts sont 39 hommes et 12 femmes, principalement des Mexicain.es, ainsi
que des Guatémaltèques, des Hondurien.es et d’autres nationalités… et
des enfants.
Face à cette tragédie douloureuse, La Via Campesina ne peut rester
silencieuse. Nous nous joignons à l’indignation mondiale. Nous nous
associons aux dénonciations des organisations de défense des droits
humains, comme l’Association marocaine des droits humains. Nous nous
joignons à la demande du Commissaire des Nations Unies aux droits de
l’homme pour une enquête sur la violation des droits humains par les
États en vertu de la Convention internationale sur les droits des
travailleur.euses migrant.es.
Nous joignons également nos voix à la demande de mettre fin à la
complicité de gouvernements tels que le Maroc et le Mexique, et
d’autres, qui font le “sale boulot” en exécutant les politiques et les
actions contre les migrants, imposées par les États du Nord comme les
États-Unis et l’Union européenne.
Nous appelons d’urgence nos organisations de La Via Campesina et nos
allié.es à se mobiliser pour mener des actions concrètes en défense de
la vie des migrant.es.
Enfin, nous appelons la société dans son ensemble à sortir de
l’indifférence mondiale et à exiger, par l’action, la protection de la
vie des migrant.es.
*LA VIE DES MIGRANT.ES COMPTE ! PLUS DE MORTS À LA FRONTIÈRE !*
*POUR UNE UNITÉ D’ACTION MONDIALE ET UNE SOLIDARITÉ AVEC LES MIGRANT.ES
PARTOUT DANS LE MONDE !*
*
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Pour toute question, veuillez écrire à press(a)viacampesina.org
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2 years, 6 months
Mettons fin à l’OMC ! Construisons un Commerce International basé sur les Droits des Paysan·nes et la Souveraineté Alimentaire ! | La Via Campesina
by La Vía Campesina
Down Down WTO !
Déclaration de Genève : Mettons fin à l’OMC !
Construisons un Commerce International basé sur les Droits des
Paysan·nes et la Souveraineté Alimentaire
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Nous, La Via Campesina – la voix de plus de 200 millions de paysan·nes,
de peuples autochtones, detravailleur·euses migrant·es, de pastoralistes
comprenant des jeunes et des femmes, et comptant parmi nos membres 182
organisations paysannes dans 81 pays – sommes réunis à Genève, en
Suisse, depuis le 11 juin 2022, pour dénoncer les politiques
néolibérales destructrices de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC),
qui ont décimé les économies rurales, exacerbé la dette rurale et
aggravé la faim dans le monde.
La Via Campesina est née il y a 30 ans comme une réponse
internationaliste des petit·es producteur·trices alimentaires du monde
entier pour résister à la mondialisation des politiques de libre-échange
et du commerce spéculatif dans l’agriculture et l’alimentation.
Tout comme nous l’avions prédit, les crises mondiales auxquelles notre
monde est confronté aujourd’hui (à savoir, le contrôle et la
concentration des multinationales dans les systèmes alimentaires
internationaux ; le réchauffement climatique aggravé par les techniques
agricoles industrielles ; la déforestation à grande échelle ; la
dépossession des communautés rurales par l’expulsion forcée et violente
des territoires ; la criminalisation de ceux qui résistent; les
revendications de propriété intellectuelle sur les semences paysannes ;
la hausse de la migration contrainte en provenance des zones rurales ;
l’horrible maltraitance infligée aux travailleur·euses agricoles; la
destruction de la biodiversité ; la prolifération des régimes
alimentaires malsains et néfastes sur le plan diététique ; la
destruction des sols en raison de l’utilisation intensive de produits
agrochimiques, etc.) sont le résultat d’une expansion incontrôlée et non
réglementée du capital financier mondial, poussée par la troïka de
l’OMC, du FMI et de la Banque Mondiale, par le biais d’Accords de
Libre-Échange, de Traités d’Investissement, de Partenariats Économiques
Stratégiques, de Programmes d’Ajustement Structurel, de Prêts
Conditionnels et de Programmes d’Aide. Ces crises, nous insistons, ont
un effet disproportionné sur les femmes et les filles qui portent déjà
le fardeau du patriarcat et de la violence sexiste. Tous ces facteurs
ont également exacerbé les inégalités socio-économiques et la faim dans
le monde.
En juin 2022, dans les rues de Genève, nous avons mené des
manifestations contre ces politiques destructrices. Notre cri de
ralliement « Le libre-échange affame, OMC dégage de nos champs » a
exprimé l’angoisse et la colère des petits producteurs alimentaires du
monde entier. Il faut en effet se réjouir qu’il n’y ait pas eu de
véritable percée sur les questions litigieuses lors de la 12ème
Conférence Ministérielle, ce qui ne fait que souligner l’inutilité
persistante de l’OMC. Nos mobilisations à Genève (et nos rassemblements
historiques contre l’OMC depuis 1999) ont permis de dénoncer les
politiques destructrices de cette institution. À Genève, où nous nous
sommes rencontrés après une interruption de plus de deux ans en raison
des restrictions liées à la pandémie, nous nous sommes également
retrouvés dans un esprit de solidarité et d’unité. Nous avons partagé
des témoignages inspirants sur les luttes paysannes sur tous les
continents et réaffirmé nos engagements à faire émerger la souveraineté
alimentaire sur nos territoires.
*Forts de la formidable énergie, de l’espoir et de l’enthousiasme
suscités par nos mobilisations conjointes à Genève – et au nom de notre
mouvement mondial – nous appelons à une refonte du système commercial
international actuel. Nous proposons une alternative qui reflète et
réponde aux réalités des paysan·nes et des peuples autochtones du monde
entier.*
* L’OMC doit disparaître ! L’accord sur l’agriculture devrait être
démantelé et toutes les négociations de libre-échange devraient
rester en dehors de l’agriculture !
* Mettre en place un Cadre Multilatéral Mondial pour la réalisation
d’un Commerce International basé sur les principes de Souveraineté
Alimentaire des Peuples et en accord à la Déclaration des Nations
Unies sur les Droits des Paysan·nes et Autres Personnes Travaillant
dans les Zones Rurales (UNDROP), d’autres instruments relatifs aux
droits humains, tels que la Déclaration des Nations Unies sur les
droits des peuples autochtones (UNDRIP), et d’autres conventions et
pactes fondés sur le droit à l’autodétermination des peuples.
* Rien sur nous, sans nous ! La construction de ce cadre doit passer
par un groupe de travail intergouvernemental multilatéral,
comprenant une représentation et une participation égales et
inclusives des mouvements sociaux et de la société civile.
* Garder les sociétés transnationales, les lobbyistes et les bras
philanthropiques motivés par l’agenda néolibéral à l’écart de ces
discussions et espaces, et écouter les peuples !
* Nous appelons les gouvernements à quitter l’OMC, à se tenir du côté
des paysan·nes, des travailleur·euses et des peuples autochtones et
à créer une alliance de pays progressistes pour faire avancer la
Souveraineté Alimentaire et les Droits des Paysan·nes.
* Nous appelons à la mise en œuvre d’une Véritable Réforme Agraire et
de politiques nationales qui promeuvent le droit à la terre et une
transition intégrale et bien coordonnée vers des pratiques paysannes
de production agroécologique.
* Nous appelons les gouvernements à créer des stocks publics
alimentaires, achetés auprès des paysan·nes et des petit·es
producteur·trices d’aliments à un prix de soutien juste, légalement
garanti et viable pour les producteur·trices.
* Apporter une législation anti-dumping solide, ce qui est nécessaire
pour empêcher les exportateurs de détruire les marchés locaux.
* Interdire l’utilisation de l’agriculture pour produire du
biocarburant. La nourriture devrait être une priorité absolue par
rapport au carburant.
Nous avons énuméré les éléments constitutifs d’une alternative que nous
recherchons de toute urgence pournotre monde, et cela ne peut pas
attendre. Nous ne pouvons pas attendre que l’OMC se réforme et apporte
tous ces changements, en raison de ses contradictions inhérentes et de
ses apparents conflits d’intérêts.
*Une condition préalable essentielle pour que ces changements
s’enracinent serait la mise en œuvre urgente des articles de la
Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Paysan·nes et Autres
Personnes Travaillant dans les Zones Rurales.*
Ce mois-ci marque également la 50ème session du Conseil des Droits de
l’Homme des Nations Unies. Lors de cette session, La Via Campesina met
en avant des demandes concrètes pour faire de l’UNDROP une réalité vécue
pour nos communautés.
La mise en œuvre de l’UNDROP est en cours dans de nombreuses régions et
pays à travers des politiques publiques, des formations, de nouvelles
jurisprudences basées sur l’UNDROP, et différents types d’actions dans
la vie quotidienne des communautés rurales. La mise en œuvre doit
également passer par l’intégration et le suivi au niveau international.
A cet égard, notre mouvement plaide pour la création d’une procédure
spéciale sur l’UNDROP. Cette procédure spéciale permettra une mise en
œuvre efficace, en particulier de l’intégration et le suivi de l’UNDROP
au niveau mondial. Lors de la 50ème session du CDHNU, nous avons fait un
pas en avant vers cet objectif. Les délégué·es de La Via Campesina ont
plaidé sans relâche auprès des États Membres et d’autres organes des
Nations Unies à Genève. Nous poursuivrons notre travail et fixerons le
calendrier pour la mise en place de cette procédure spéciale sur
l’UNDROP lors de la session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations
Unies prévue en mars 2023. Nous appelons nos membres à établir un
dialogue avec leurs gouvernements nationaux et à les convaincre
d’envoyer un signal clair à leurs Missions à Genève en faveur d’une
procédure spéciale sur l’UNDROP.
Nous avons également progressé sur de nombreux fronts. Les membres de La
Via Campesina du monde entier ont amené l’UNDROP plus près de nos bases,
à niveau national ainsi que local, avec des actions directes, des
formations et la création de documents populaires de l’UNDROP. Nous
poursuivrons nos efforts pour traduire ces documents populaires de
l’UNDROP dans nos langues locales afin de comprendre et d’accroître
l’appropriation de ce dispositif essentiel pour nos luttes. Nous
appelons nos membres, détenteur·trices de droits dans les zones rurales,
et nos allié·es à continuer à sensibiliser et à utiliser l’UNDROP comme
un outil dans leurs combats quotidiens.
*LES DROITS DES PAYSAN·NES, MAINTENANT !
SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE, MAINTENANT !
GLOBALISONS LA LUTTE, GLOBALISONS L’ESPOIR !*
*#LVC30Ans #PasDeFuturSansSouverainetéAlimentaire*
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Consultez la carte de nos mobilisations dans le monde
<https://padlet.com/lvcweb/WTO_Out_2022>
Ne manquez pas notrecouverture spéciale des mobilisations à Genève
<https://viacampesina.org/fr/tag/mobilisations-a-geneve/>.
Regardez nosPHOTOS
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