Aide urgente à Gaza : Appel aux dons
by La Via Campesina
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AIDE URGENTE À GAZA : APPEL AUX DONS
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Le peuple palestinien subit une guerre génocidaire à Gaza et une
campagne de nettoyage ethnique en Cisjordanie menées par l'armée
israélienne. Les avions de guerre israéliens bombardent des maisons, des
hôpitaux, des mosquées et des églises, entraînant la mort de plus de dix
mille personnes et faisant des dizaines de milliers de blessés et de
disparus. Plus de 60% des habitations dans la bande de Gaza ont été
entièrement ou partiellement détruites. Tragiquement, jusqu'à 69% des
victimes sont des enfants et des femmes. L'occupation israélienne
utilise la famine comme arme contre les civils pour les contraindre à
quitter Gaza et à migrer vers l'Égypte. Cette tactique brutale a déjà
déplacé plus d'1,5 million de Palestiniens du nord au sud de la bande de
Gaza.
En réponse, l'Union des Comités de Travail Agricole (UAWC) [1] mène une
campagne internationale pour apporter une aide à Gaza et en Cisjordanie,
ciblant des milliers de familles palestiniennes affectées en fournissant
des denrées alimentaires, de l'eau et des articles de première nécessité
pour renforcer leur résilience face aux crimes de l'occupation
israélienne et contrecarrer les plans de leur déplacement forcé.
À ce stade, en raison du blocus, nous dépendons de l'approvisionnement
alimentaire limité disponible localement à Gaza. Votre don peut faire la
différence entre la vie et la mort pour une famille palestinienne
confrontée à la famine.
MERCI DE FAIRE UN DON : CLIQUEZ SUR LE LIEN SUIVANT POUR
FAIRE UN DON MAINTENANT [2]
Élevez votre voix contre cette terrible injustice et cette occupation
illégale !
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1 year, 1 month
#25Nov23 | C’est avec conviction que nous ouvrons la voie au Féminisme Paysan et Populaire, que nous construisons la Souveraineté Alimentaire et que nous luttons contre les crises et les violences
by La Via Campesina
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#25Nov23 | C’est avec conviction que nous ouvrons la voie au Féminisme
Paysan et Populaire, que nous construisons la Souveraineté Alimentaire
et que nous luttons contre les crises et les violences
10 novembre 2023 8 - Bogota (2023)
<https://viacampesina.org/fr/qui-sommes-nous/nos-conferences/8-bogota-2023/>,
Campagne contre la violence faite aux femmes
<https://viacampesina.org/fr/contre-quoi-nous-luttons/patriarcat/campagne-...>,
Femmes <https://viacampesina.org/fr/qui-sommes-nous/femmes/>, Patriarcat
<https://viacampesina.org/fr/contre-quoi-nous-luttons/patriarcat/>
* Cet article est disponible en
* English
<https://viacampesina.org/en/25n23-with-conviction-we-pave-the-way-for-pea...>
* Español
<https://viacampesina.org/es/25n23-con-conviccion-allanamos-el-camino-al-f...>
*Bagnolet, **10/11/23* *|* *Appel à l’action — Journée internationale
pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes*
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La Via Campesina, en ce 25 novembre, *Journée internationale pour
l’élimination de la violence à l’égard des femmes, *tire la sonnette
d’alarme concernant les différentes formes de violence subies par les
femmes dans le monde. Sur fond de crises et de violences, de guerres,
d’occupation, d’expulsions, nous, les femmes paysannes, pêcheuses,
bergères, indigènes, quilombolas, sans-terre, migrantes et travailleuses
agricoles, continuons de résister en Palestine, en Haïti, à Cuba, au
Niger, au Pérou et dans tous les territoires. Nous écrivons l’histoire
de la lutte contre le capitalisme, le patriarcat, le racisme, le
colonialisme et la montée du fascisme.
En Palestine, au cours de 25 jours consécutifs d’attaques contre des
civil.es, 8 525 Palestinien.nes ont tragiquement perdu la vie, et 67 %
des victimes étaient des femmes et des enfants. Cela a non seulement
entraîné des pertes humaines, mais aussi la destruction massive de
nombreuses maisons, d’hôpitaux, d’écoles et d’infrastructures
essentielles, le tout sans aucun avertissement préalable d’évacuation.
Les femmes qui subissent les dures réalités de cette occupation sont
obligées de vivre dans des conditions épouvantables car elles ont été
déplacées de force. Parmi elles, des femmes enceintes qui ont besoin de
soins médicaux essentiels et d’autres produits de première nécessité
pour nourrir leurs bébés, tout en étant privées des conditions de vie
les plus élémentaires. L’occupation israélienne a imposé un siège total,
limitant sévèrement l’accès à la nourriture, à l’eau et au carburant au
cours des trois dernières semaines. Ce siège utilise la famine comme
tactique cruelle et inhumaine, causant d’immenses souffrances parmi les
femmes qui n’ont pas d’endroit sûr pour vivre et fournir les soins
urgents nécessaires à leurs enfants.
Nous profitons de cette journée pour dénoncer l’incapacité des États à
respecter leurs obligations, à construire une politique publique
d’égalité des droits. Nous dénonçons un système judiciaire patriarcal et
complice, qui protège les agresseurs, favorise une culture de l’impunité
et de violence à l’égard des femmes, des filles et des diversités.
Comme l’a déclaré Morris Tidball-Binz, rapporteur spécial de l’ONU sur
les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, dans son
rapport en 2023 : « le féminicide est une tragédie mondiale aux
proportions pandémiques <https://news.un.org/fr/story/2023/10/1139917>
et, chaque année, des dizaines de milliers de filles et de femmes, y
compris des femmes transgenres, sont tuées dans le monde entier en
raison de leur genre et beaucoup d’autres risquent de mourir de
violences de genre parce que les États manquent à leur devoir et ne
protègent pas de manière efficace la vie des victimes et n’assurent pas
leur sécurité ».
Depuis la création de notre mouvement, pendant ces 30 années de lutte et
d’organisation, la Souveraineté alimentaire en tant que principe
politique a permis aux femmes rurales de dénoncer le système
capitaliste. Ce dernier étant à l’origine de multiples injustices et
inégalités dont nous souffrons aujourd’hui, il a transformé les aliments
en marchandises agro-industrielles, privilégiant les intérêts du marché,
empoisonnant la terre et menaçant la subsistance de l’humanité et la vie
sur notre planète.
Nous, les paysannes, jouons un rôle clé dans la lutte contre la faim et
pour la défense de la Souveraineté alimentaire, la préservation de la
biodiversité, la récupération des semences indigènes, la protection de
l’eau, des sols et des savoirs ancestraux. En même temps, nous
constituons l’un des fronts de la lutte, de la résistance et de la
résilience face aux crises politiques, économiques et environnementales.
Grâce aux pratiques agroécologiques, nous garantissons une gestion
durable de la terre mère et promouvons une économie féministe, solidaire
et juste.
De plus, nous dénonçons les conséquences des politiques néolibérales et
fascistes sur le corps et la vie des femmes. Nous condamnons le manque
de droits fondamentaux tels que l’éducation, le logement, la santé, les
droits sexuels et reproductifs ainsi que la liberté de mouvement,
d’organisation et de communication.
Le monde fait machine arrière et l’on constate une perte inquiétante de
droits fondamentaux et historiques dans un contexte aux crises multiples
causées par les guerres, la crise climatique, la pauvreté et les
pandémies qui ont un impact évident sur le genre et touchent de manière
disproportionnée les filles et les femmes.
Que ce soit avant, pendant ou après la pandémie de la COVID 19, nous,
paysannes, avons toujours fait de la Souveraineté alimentaire une
solution concrète pour faire face à ces crises. Nous continuons de
produire plus de 70 % des aliments et nous représentons 50 % de la
main-d’œuvre dans les campagnes. Et pourtant, nous possédons moins de
2 % des terres, des infrastructures et des services de base.
De même, nous considérons la Déclaration des Nations unies sur les
droits des paysans, adoptée en 2018
<https://viacampesina.org/fr/illustrations-droitspaysans/>, comme un
outil politique permettant de lutter, défendre nos droits et orienter
les politiques publiques afin de garantir une vie digne dans les
campagnes et une alimentation saine pour l’humanité et la vie sur notre
planète.
En cette journée d’action #25N23, aux côtés des femmes organisées et
rebelles du monde entier, nous appelons à une journée de mobilisation,
de formation et d’échanges à l’occasion de forums, d’actions directes
dans les tribunaux, de foires et d’autres événements dénonçant les
violences quotidiennes et structurelles dont souffrent les femmes et la
diversité paysanne. Nous battrons le pavé et nous nous mobiliserons sur
les réseaux sociaux pour y présenter nos propositions politiques,
dénoncer le capitalisme, le patriarcat, l’État et la justice qui sont
les principaux complices des violences et des crises que nous traversons
aujourd’hui.
*Vers notre 8e Conférence internationale et notre 6e Assemblée
internationale des femmes à Bogota *
Depuis sa création, La Via Campesina cherche à garantir la participation
des femmes rurales à tous les niveaux d’action, de pouvoir et de
représentation pour la construction d’un mouvement international large,
démocratique, politiquement et socialement engagé dans la défense de
l’agriculture paysanne, de la Souveraineté alimentaire, de la lutte pour
la terre, de la justice, de l’égalité et de la lutte contre toutes les
formes de violence de genre.
Nous avons réalisé d’importants progrès depuis la première Conférence et
Assemblée des femmes de la Via Campesina : la parité hommes-femmes, le
Féminisme Paysan et Populaire
<https://viacampesina.org/fr/nouvelle-publication-litineraire-du-feminisme...>
et les luttes contre la violence. De plus, nous avons pu démontrer notre
rôle stratégique sur des sujets tels que la Souveraineté alimentaire,
les systèmes alimentaires ou encore la Déclaration sur les droits des
paysan·ne·s.
« Ces espaces sont essentiels pour parler des contextes de ces
violences, de la consolidation de la droite, du fascisme et du
néofascisme. Et de tout ce que cela implique dans la vie des femmes
rurales. Il y a encore beaucoup de violence politique, alors pendant
l’Assemblée, nous devons étudier en profondeur les causes de cette
violence. Avec conviction, comme le dit notre slogan, mais sans peur »,
a déclaré Adriana Mezadri, du Mouvement des femmes paysannes du Brésil
et de l’Articulation des femmes de la région sud-américaine de La Via
Campesina.
Les Assemblées internationales des femmes, qui se tiennent dans le cadre
de notre Conférence internationale, Du 1er au 8 décembre, donnent au
mouvement une ligne politique et un horizon, puisque c’est là que sont
évaluées et planifiées les actions pour la période à venir. Notre
première Assemblée internationale des femmes s’est tenue à Bangalore
(Inde) en 2000 ; la deuxième à Sao Paulo (Brésil) en 2004 ; la 3e à
Maputo (Mozambique) en 2008 ; la 4^e à Jakarta (Indonésie) en 2013 ; et
la 5e à Derio (Pays basque) en 2017.
Petra Ortiz, de l’Union paysanne panaméenne de la région d’Amérique
centrale, explique qu’avant la 6e Assemblée internationale des femmes
<https://viacampesina.org/fr/6e-assemblee-internationale-des-femmes-de-la-...>
qui se tiendra à Bogota le 2 décembre, plusieurs réunions physiques et
virtuelles, formations
<https://viacampesina.org/fr/cultivons-et-apprenons-aussi/>, rencontres
et Assemblées ont été organisées : « Nous avons passé en revue
l’histoire de l’Articulation, les progrès de l’Articulation dans La Via
Campesina, les progrès du Féminisme Paysan Populaire en matière de
justice. Nous avons également effectué un travail en interne. En effet,
nous constatons qu’il existe encore de la violence au sein même des
organisations, c’est pourquoi nous œuvrons aussi à la formation de nos
camarades au féminisme, aux nouvelles masculinités et contre toutes les
pratiques patriarcales. Notre défi est également de continuer à
intégrer les jeunes et de renforcer la solidarité. La migration est une
question importante dans la région et dans le monde, ainsi que la crise
environnementale qui ne fait qu’aggraver la situation dans les
campagnes », dit-elle.
*Campagne « Stop à la violence faite aux femmes » — « briser le
silence » depuis 15 ans*
La Campagne Internationale pour Stopper la Violence contre les Femmes
célèbre son 15e anniversaire depuis son lancement lors de la 5e
Conférence à Maputo en 2008, où La Via Campesina a “brisé le silence” et
l’a conçue comme une forme de dialogue au sein du mouvement et avec la
société sur l’importance de construire des relations humaines nouvelles
et meilleures dans le cadre de la construction de nouvelles sociétés.
Anuka De Silva de l’organisation Morlar, du Sri Lanka (continent
asiatique), explique que la population paysanne est vaste et s’étend sur
de nombreuses zones rurales et cultures. La région promeut une campagne
contre les microcrédits qui réduisent les paysannes à l’état d’esclaves
en leur proposant des crédits impayables. « C’est aussi une forme de
violence et nous voulons l’inclure dans notre campagne qui fêtera ses
15 ans lors de la 8e Conférence. Nous n’avons pas de terre dans nos
sociétés patriarcales, nous demandons de changer les lois et nous nous
battons pour des titres conjoints ». Elle a également souligné
l’importance de renforcer la campagne contre les produits agrochimiques
toxiques, qui ne se limitent pas à l’alimentation et qui entraînent la
mort de femmes et d’enfants en Asie. « La question de la migration est
également très problématique dans plusieurs pays de la région, il n’y a
pas de droit du travail, nous devons mobiliser les femmes et les pays
pour qu’ils.elles obtiennent des droits. La crise environnementale a
également provoqué des inondations et des sécheresses. Nous demandons
une justice climatique et de véritables politiques », a-t-elle ajouté.
La campagne internationale « Stop à la violence faite aux femmes »
fêtera ses 15 ans, elle a été lancée lors de la 5e Conférence de Maputo
en 2008, où La Via Campesina a « brisé le silence ». Cette campagne a
été conçue afin d’ouvrir le dialogue au sein du mouvement et avec la
société concernant l’importance d’établir de nouvelles et meilleures
relations humaines, dans le cadre de la construction de nouvelles
sociétés. On ne sème pas la Souveraineté alimentaire avec des relations
violentes et toxiques ! Cette campagne entend également dénoncer la
violence de l’agrobusiness qui touche tout particulièrement les femmes
rurales, les paysannes, les pêcheuses, les bergères, les sans-terre, les
migrantes, les travailleuses agricoles, qui sont déplacées,
empoisonnées, exploitées, criminalisées et tuées.
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