17 Avril: Les paysans se mobilisent afin de marquer les deux décennies
de lutte pour défendre la terre et la vie [1]
Créé le vendredi 15 avril 2016 17:53
COMMUNIQUÉ DE PRESSE: LA VIA CAMPESINA
(Harare, 15 avril 2016): Le 17 avril, Journée internationale des luttes
paysannes, des millions de paysans et leurs alliés - femmes et hommes -
partout dans le monde s'unissent dans une journée d'actions pour
commémorer le massacre de 19 paysans sans terre en 1996 [2][1]au Brésil
et dans le but de poursuivre la lutte pour la terre et la vie. Deux
décennies après cet événement odieux, ayant eu lieu à Eldorado dos
Carajás, on continue à agresser et à tuer des paysans et paysannes au
motif qu'ils défendent leurs droits. Ces dernières semaines, Berta
Caceres, activiste du Honduras, a été assassinée ainsi que d'autres
paysans en Colombie, aux Philippines et au Brésil. La criminalisation de
la protestation sociale et les nombreuses autres formes de violations de
droits humains continuent.
La Via Campesina dénonce tous types d'injustices affectant le mode de
vie des paysans et paysannes, héritage important des peuples au service
de l'humanité.
On tente constamment de faire progresser le modèle de l'agro-business
qui impose la pratique de la monoculture, qui privatise la terre et les
ressources naturelles pour augmenter les bénéfices tout en niant la
réalisation du bien de la société. Ce modèle détruit la biodiversité,
utilise de plus en plus d'intrants toxiques, expulse les paysan(e)s de
leur terre et force les gouvernements et les États nations à se plier à
leur volonté.
Contrairement à de nombreux gouvernements, qui continuent à nouer des
alliances répressives avec le monde des grandes entreprises afin de
promouvoir la maximisation de leurs profits, La Via Campesina estime que
l'heure est venue d'ériger une économie fondée sur l'équité qui
restaurerait l'équilibre entre l'humanité et la nature en se basant sur
les principes de la Souveraineté alimentaire.
_"Il est inacceptable qu'en 2016, des paysans et des paysannes se
fassent assassiner au motif qu'ils défendent les fondements même de la
vie: la nature et le droit à cultiver des aliments sains"_ déclare
Elizabeth Mpofu, coordinatrice générale de La Via Campesina.
Avec des certaines d'actions se déroulant dans tous les continents [3],
les paysans et leurs alliés sont unis en solidarité pour défendre leur
terre et repousser les attaques frontales contre leurs camarades partout
dans le monde. Ces actions, menées localement par les organisations
paysannes membres de La Via Campesina et de nombreux autres groupes,
collectifs et organisations, incluent la réclamation des terres
expropriées, des manifestations contre les modèles de l'agro-business,
des foires sur la souveraineté alimentaire, des échanges de semences, la
projection de vidéos, des conférences et bien d'autres activités.
_Contact Presse:_
Viviana Rojas Flores: (55) 6199299536
_Porte- parole:_
Marina Dos Santos (Espagnol, Portugais)
Federico Pacheco (Français)
Elizabeth Mpofu (Anglais): +263 772 443 716
Enregistrez vos actions en nous envoyant l'information concernant vos
événements à notre adresse courriel:lvcweb@viacampesina.org
Veuillez également envoyer vos photos, vidéos, affiches, dépliants etc.
Nous les publierons ainsi qu'une carte de toutes les actions sur
www.viacampesina.org [4]
-------------------------
[5][1] Le 17 avril 1996, dans l'Etat amazonien de Pará, à Eldorado dos
Carajás, la police militaire a attaqué des paysans membres du Mouvement
des travailleurs ruraux sans terre (MST), occasionnant 19 morts et 69
blessés. Ce jour-là, 1500 paysannes et paysans sous l'égide du MST
avaient occupé et bloqué l'autoroute BR-150 à Eldorado dos Carajás, dans
le but de faire pression sur l'État et le Gouvernement fédéral pour
faire appliquer la réforme agraire. Les autorités de l'État, la police,
l'armée et les grands propriétaires locaux étaient tous impliqués dans
la préparation t l'exécution de ce massacre.
Links:
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[1]
http://viacampesina.org/fr/index.php/actions-et-nements-mainmenu-26/17-avri…
[2]
file:///C:/Users/nyoni/Downloads/2016-%2017%20avril%20FR%20Final.docx#_ftn1
[3] http://viacampesina.org/map/17april/2016/map.html
[4] http://viacampesina.org/
[5]
file:///C:/Users/nyoni/Downloads/2016-%2017%20avril%20FR%20Final.docx#_ftnref1
17 AVRIL: JOURNÉE DE LA LUTTE PAYSANNE
LA VIA CAMPESINA ORGANISE UNE CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA RÉFORME
AGRAIRE AU BRÉSIL [1]
Créé le dimanche 10 avril 2016 19:43
COMMUNIQUÉ DE PRESSE- LA VIA CAMPESINA
_LES LUTTES POUR LA TERRE, L'EAU ET LES TERRITOIRES SONT ESSENTIELLES À
LA LUTTE POUR LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE. _
(Harare, avril 2016) Cette année marque le 20ème anniversaire du
Massacre de « Eldorado dos Carajás », où 19 paysans et les paysannes
sans terre ont été assassinés pour leur lutte légitime pour l'accès à la
terre. Cet incident est survenu le 17 avril, 1996, et depuis lors, La
Via Campesina a établi cette date comme la Journée internationale des
luttes paysannes. C'est dans cet esprit de commémoration et de
résistance que la Conférence internationale sur la réforme agraire est
organisée. L'objectif est de relancer le débat sur cette thématique,
avec la participation de ses parties prenantes et alliés comme la Marche
Mondiale des Femmes, le Forum mondial des pêcheurs et travailleurs de la
pêche, l'Organisation des peuples autochtones, le CIP, FIAN
international, Grain, ETC, LRAN, et les Amis de la Terre International.
La Conférence se tiendra du 13 au 17 avril à Pará, au Brésil et les
principaux groupes de discussion suivants sont envisagés: Analyse de la
nature du projet capitaliste et agro-industriel; Nature du projet de
réforme agraire populaire; Défis rencontrés par le mouvement paysan à
l'heure de l'élaboration d'un programme d'action commun. 200 délégués et
déléguées d'Afrique, d'Asie, d'Europe, du Moyen-Orient et des Amériques
assisteront à cet événement. Les participants clôtureront également
cette rencontre par une manifestation de solidarité internationale,
mystique et de justice, qui se tiendra sur les lieux du Massacre de
"Dorado dos Carajas", à la même heure ou ces événements tragiques se
sont produits.
Pour la Via Campesina, la question foncière est indissociable de la
lutte pour la Souveraineté Alimentaire. Par conséquent, nous considérons
qu'il est important de créer cet espace de réflexion et de construction
collective, dans un contexte de monopolisation, de spoliation, de faim
et de criminalisation des luttes des travailleurs paysans pour l'accès à
ce bien commun.
En ce sens, pour la Via Campesina, la Réforme Agraire doit non seulement
garantir l'accès à la terre et le contrôle de la terre par celui ou
celle qui la travaille, mais également la Souveraineté Alimentaire à
travers la production de denrées alimentaires saines grâce à des
systèmes agro-écologiques. En outre, les droits fondamentaux tels que la
santé, l'éducation, l'accès à la technologie et la culture doivent être
garantis à l'ensemble de la population rurale. Ce projet ne se limite
donc pas au monde rural. Il doit être envisagé comme une alternative aux
problèmes structurels des campagnes et de l'ensemble de la société.
Dans ce contexte, en tant que mouvement de portée mondiale, la Via
Campesina considère qu'il est stratégique d'élaborer des outils communs
pour influencer les politiques publiques et renforcer l'unité et la
solidarité des luttes pour les territoires.
CONTACT PRESSE:
Viviana Rojas Flores (55) 6199299536
PORTE-PAROLES:
Marina Dos Santos, Mouvement des Travailleurs Sans Terre, MST.
Espagnol- Portugais.
Federico Pacheco- Français
Links:
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[1]
http://viacampesina.org/fr/index.php/actions-et-nements-mainmenu-26/17-avri…
CAMPAGNE POUR QU'ANDRES BODALO SOIT GRÂCIÉ [1]
Au nom du SOC-SAT (Syndicat des ouvriers agricoles -Syndicat andalou des
travailleurs), nous vous demandons votre collaboration urgente à la
campagne de collecte de signatures pour la demande de grâce en faveur de
notre camarade Andrés Bódalo, emprisonné pour sa participation à des
actes de protestation sociale et syndicale.
Andrés Bódalo est un activiste social avec une longue expérience. Il
convient de signaler non seulement son travail colossal comme dirigeant
syndical, avec sa participation en tant que tel à d'innombrables actions
de défense des droits des travailleurs et des droits sociaux, mais
également sa vocation politique. Conseiller d'une candidature du «
changement », Jaén en Común, il a été tête de liste de Podemos pour Jaén
dans le cadre des élections générales. Andrés a été condamné à
l'occasion d'une parodie de procès où les preuves documentaires (vidéos)
et les témoignages (déclarations d'agents de la Guardia Civil) prouvant
son innocence n'ont pas été admis par le juge.
Il a été arrêté et emprisonné à Jaén le mercredi 30 mars. Sa famille a
présenté la demande de grâce. Andrés est innocent, c'est une victime de
plus de la campagne de répression mise en œuvre depuis de nombreuses
années contre les mouvements sociaux en général et en particulier contre
le SAT, faisant l'objet d'amendes totalisant un million d'euros et avec
650 accusés/ées pour lesquels un total de 446 années de prison est
demandé.
Signez le manifeste pour la mise en liberté d'Andrés Bódalo à titre
individuel et en tant qu'organisation sur :
http://www.indultobodalo.info/ [2]
Envoyez-nous un communiqué de soutien aux adresses suivantes
:<internacional.socsat(a)gmail.com>,
<sober.alim.sindicatoandaluz(a)gmail.com>
Extrait de la Déclaration de La Vía Campesina pour la mise en liberté
d'Andrés Bódalo :
Pour la défense des ouvrières et ouvriers agricoles d'Andalousie. Pour
sa lutte constante en faveur de la terre et contre les grands
proprietaires et l'industrie agricole. Pour son engagement inébranlable
envers les émigrés et pour les droits au pain, au travail, au logement
et à des revenus dignes pour toutes les personnes habitant en terre
andalouse. Parce que les puissants savent qu'il ne baissera jamais les
bras et qu'il ne cessa jamais de dénoncer les injustices et
l'exploitation. C'est pour toutes ces raisons que notre camarade, Andrés
Bódalo, du Sindicato de Obreros del Campo de Jaén - La Vía Campesina
(Syndicat des ouvriers agricoles de Jaén - La Via Campesina), a été
condamné, suite à une protestation collective, à trois an et demi de
prison. Andrés a été victime, comme de nombreux autres camarades, d'un
montage judiciaire qui ne fait qu'appliquer les politiques de répression
sociale et de criminalisation des protestations légitimes des ouvriers
et ouvrières agricoles. »
Links:
------
[1]
http://viacampesina.org/fr/index.php/les-grands-ths-mainmenu-27/droits-huma…
[2] http://www.indultobodalo.info/
FIN DE LA «CARAVANE OUEST-AFRICAINE POUR LA TERRE, L’EAU, LES SEMENCES»
[1]
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA CONVERGENCE GLOBALE DES LUTTES POUR LA
TERRE, L'EAU ET LES SEMENCES.
(Dakar, le 22 mars 2016). Du 3 au 20 mars 2016, une « Caravane pour la
terre, l'eau et les semences paysannes » a sillonné l'Afrique de
l'Ouest, pour faire entendre la voix des paysan/nes de toute la
sous-région, mis à mal par des politiques agricoles qui privilégient
l'agrobusiness, l'agriculture, la pêche et l'élevage industriels, au
détriment des producteurs et productrices, des pêcheurs artisanaux, des
agropasteurs. Ce sont pourtant eux et elles, qui nourrissent les
populations, créent des emplois et des dynamiques territoriales,
protègent l'environnement, et luttent contre le changement climatique.
Et non pas les plantations kilométriques de blé, de jatropha, d'huile de
palme, de noix de cajou ou d'hévéa.
A chaque escale, la Caravane, qui a regroupé des représentants des
communautés paysannes de toute l'Afrique de l'Ouest, a sensibilisé les
populations, attiré l'attention des autorités nationales et
sous-régionales sur les dangers que représentent, pour des milliers de
paysans, l'accaparement de leurs terres, de leurs mers, fleuves, ainsi
que l'agression sur leurs semences paysannes et leurs savoirs - par des
multinationales agroindustrielles, des consortiums de pêche, des
sociétés privées et autres « alliances », parties à l'assaut du
continent africain, qui font main basse sur ses ressources naturelles et
intellectuelles.
C'est à Ouagadougou, au Burkina Faso, qu'a eu lieu le lancement de la
caravane, avec les représentant-es de plusieurs pays de la sous-région -
Togo, Bénin, Niger, Nigeria - qui l'ont rejointe. Le Ghana, le Côte
d'ivoire, la Guinée Conakry, la Sierra-Léone, la Gambie et la Mauritanie
ont également rejoint la caravane au Mali et au Sénégal.
Dans la capitale burkinabé, puis à Hounde et à Bobo-Dioulasso, en
passant par Sikasso, Bamako, Kayes au Mali, enfin au Sénégal, à
Tambacounda, à Kaolack, à Rosso, à Mekhé, puis Diameniado et à Dakar,
des témoignages, des débats, des marches et des visites de terrain ont
été organisées, sur les OGM, les semences paysannes, l'agroécologie,
ainsi que sur les lois foncières en train de se négocier au niveau
national et sous-régional. A ces actions s'ajoute la remise du « Livret
Vert de la Convergence sur les droits à l'eau et à la terre » [2] aux
autorités nationales (gouverneurs, ministres) de la CEDEAO, la
Communauté ouest-africaine des Etats d'Afrique de l'Ouest.
Ce Livret dresse un bilan de la situation actuelle, dénonce
l'accaparement des ressources naturelles en Afrique de l'Ouest, au
détriment du plus grand nombre, et au bénéfice de quelques-uns ; et
liste les propositions des quelques 300 associations paysannes membres
de la Convergence Globale des luttes pour la Terre et l'Eau - Afrique de
l'Ouest, à l'origine de cette Caravane, en faveur de la souveraineté
alimentaire, de l'agriculture familiale, de l'agroécologie paysanne, et
du droit sur les terres et les ressources naturelles, que l'on soit
paysans, pêcheurs, pastoralistes et forestiers, à pouvoir disposer des
mers, fleuves et terres qui les font vivre.
La Convergence entend bien continuer la lutte, cette Caravane n'étant
que le début d'une série d'actions collectives qui vont se poursuivre,
en mettant l'accent sur la redevabilité des Etats, et la solidarité avec
les personnes victimes de répression pour s'être opposées à
l'accaparement de leurs ressources naturelles. Un site web recense les
activités de la Caravane www.caravaneterreeau.info [3]
La Caravane s'est achevée avec le soutien du Réseau pour le droit à
l'alimentation, la sécurité alimentaire et la nutrition, qui tenait sa
conférence annuelle au même moment.
POUR TOUTE INFORMATION COMPLÉMENTAIRE, MERCI DE CONTACTER :
Sidy Ba (Sénégal) Tél : +221 - email : sidyba2002(a)yahoo.fr
Moussa Coulibaly (Mali) Tél. 223 76 41 55 86 - email : mcoule(a)gmail.com
Site web de la Caravane : www.caravaneterreeau.info [3]
Links:
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[1]
http://viacampesina.org/fr/index.php/les-grands-ths-mainmenu-27/rrme-agrair…
[2]
http://caravaneterreeau.info/IMG/pdf/convergence_globale_des_luttes_pour_la…
[3] http://www.caravaneterreeau.info/
17 avril 2016 : Journée internationale des luttes paysannes [1]
Créé le dimanche 27 mars 2016 22:56
APPEL À LA MOBILISATION DE LA VIA CAMPESINA
POUR LA VIE, POUR L'ACCÈS À LA TERRE ET POUR UNE ALIMENTATION SAINE : 20
ANNÉES DE RÉSISTANCES!
20 ANNÉES APRÈS LE MASSACRE DE EL DORADO DOS CARAJÁS , LE SANG DES
PAYSANS ET DES PAYSANNES CONTINUE DE COULER. MAIS NOTRE RÉSISTANCE EST
PLUS FORTE QUE JAMAIS
(Harare, 24 mars 2016) C'est dans un contexte alarmant pour le droit des
paysans et des paysannes que se profile ce vingtième anniversaire de la
journée internationale des luttes paysannes [2]1. Ces derniers temps,
les exemples des répressions que subissent les paysans et les paysannes
dans leur lutte quotidienne pour leurs droits se sont multipliés. Début
mars, Berta Caceres, coordinatrice du Conseil civique des organisations
populaires et autochtones du Honduras (COPINH) était assassinée à son
domicile. Une semaine plus tard en Colombie, un paysan de l'association
Paysanne de Arauca était tué et 3 autres paysans, d'une organisation
aussi affiliée à la FENSUAGRO, étaient faits prisonniers. Ces 4 paysans
colombiens viennent s'ajouter à une longue liste des personnes,
défenseurs de droits humains, membres d'organisations paysannes et
indigènes assassinées, menacées ou emprisonnées depuis le début 2016 en
Colombie. Ces faits meurtriers font écho à ce qui se passe chaque jour
pour de nombreux paysans et paysannes et défenseurs de l'agriculture
paysanne partout dans le monde.
Le modèle capitaliste de production qui s'exprime au travers de la
domination de la nature est en crise. Deux modèles de production, de
société, de manière de cohabiter avec la nature s'affrontent. Il s'agit
de deux manières différentes d'envisager l'avenir. D'un côté, il y a le
modèle de l'agrobusiness qui subordonne tout à son appétit insatiable du
gain et qui impose la monoculture, détruit la biodiversité, utilise
toujours plus de produits toxiques, expulse les paysans de leur terre et
impose son dictat aux gouvernements et aux Etats. De l'autre, il y a le
projet de la Via Campesina axé sur la souveraineté alimentaire où
l'agriculture a pour vocation de produire des aliments sains pour tous
tout en respectant l'équilibre avec la nature et le bien-être de la
population rurale. La violence et la répression des grands
propriétaires, l'inertie des gouvernements, sont l'expression de cet
affrontement permanent et quotidien entre ces deux manières de voir la
nature, l'agriculture, la vie et l'alimentation. Les accaparements de
terre qui vont se multiplier en Afrique ou Asie sous couvert de
compenser le trop d'émissions de carbone des pays les plus
industrialisés risquent d'augmenter encore cette violence contre les
familles paysannes.
Nos journées internationales de mobilisation puisent leur origine dans
des dates symboliques importantes qui ont marqué nos vies profondément.
Aujourd'hui, elles sont une source d'inspiration pour continuer à
articuler nos actions de dénonciation et de résistance ; Elles nous
permettent de dialoguer avec l'ensemble de la société pour construire un
autre modèle d'agriculture.
C'est dans ce contexte que La Via Campesina appelle toutes ses
organisations membres, ses amis, ses alliés, tous ceux et celles qui
croient en l'agriculture paysanne et se battent pour la souveraineté
alimentaire à se mobiliser en ce 17 avril 2016 pour l'accès à la terre
de ceux et celles qui la cultivent avec respect, et contre ces crimes
contre l'humanité que sont les assassinats des leaders des mouvements
paysans.
Plus particulièrement au Brésil, à l'occasion des 20 ans de ce massacre
Del Dorado Dos Carajás dont les responsables sont toujours inpunis, La
Via Campesina du Brésil et La Via Campesina internationale organisent un
campement de jeunes paysans, puis du 13 au 17 avril une conférence sur
la réforme agraire pour discuter de ces deux modèles de production
agricoles évoqués plus haut. Enfin, un événement politique international
appelant à la transformation de la société sera organisé sur les lieux
mêmes du massacre dans l'état du Para.
Faisons ensemble de ce 20ième anniversaire, un hymne à la vie en
organisant des manifestations, des débats publiques, des projections de
films, des marchés de produits paysans, des fêtes, ou des actions de
solidarité. Toutes les initiatives sont bienvenues ! Faites-nous en part
en écrivant à l'adresse lvcweb(a)viacampesina.org afin que nous puissions
diffuser et faire connaître vos actions à l'avance. Le 17 avril,
envoyez-nous vos photos, sons ou vidéos pour animer cette journée. Vous
trouverez ci-dessous deux affiches, que vous pouvez utiliser pour
annoncer vos actions.
Télécharger ici la première affiche (qualité pour le web [3], qualité
pour impression format A3 [4]).
Télécharger ici la deuxième affiche (qualité pour le web [5], qualité
pour impression [6])
SUIVEZ-NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX :
@viacampesinaFR [7] et https://www.facebook.com/viacampesinaOFFICIAL [8]
-------------------------
[9]1 Le 17 avril 1996, la police militaire de l'Etat amazonien du Pará
au Brésil chargeait des paysans membres du Mouvement des travailleurs
sans terres (MST) qui, pour exiger la mise en œuvre de la réforme
agraire, bloquaient une route. 19 personnes furent tuées, 2 moururent
plusieurs jours après des suites de leurs blessures. Il y eut aussi des
centaines de blessés empêchés par leurs séquelles de continuer à
travailler dans l'agriculture. La Via Campesina, qui tenait alors sa
deuxième conférence internationale à Tlaxcala au Mexique, déclara le 17
avril, comme journée internationale des luttes paysannes.
Links:
------
[1]
http://viacampesina.org/fr/index.php/actions-et-nements-mainmenu-26/17-avri…
[2]
http://viacampesina.org/fr/index.php/actions-et-nements-mainmenu-26/17-avri…
[3]
http://viacampesina.org/fr/images/stories/pdf/Internet-Affiche-Via-Campesin…
[4] https://dl.poivron.org/arrhtpfbnsmtrea5rmsa-lu4r4ivofccraqj3
[5] http://viacampesina.org/fr/images/stories/pdf/17abril2016brazil.jpg
[6] https://dl.poivron.org/qxnh6xrelxnyfpe7xgib-qjoml4g2njbfpdys
[7] https://twitter.com/via_campesinaFR
[8] https://www.facebook.com/viacampesinaOFFICIAL
[9]
http://viacampesina.org/fr/index.php/actions-et-nements-mainmenu-26/17-avri…
SOLIDARITÉ AVEC LES RÉFUGIÉES ET MIGRANTES: HONTE AUX POLITIQUES
INHUMAINES DE L’UE ET DES GOUVERNEMENTS EUROPÉENS [1]
COMMUNIQUÉ DE LA COORDINATION EUROPÉENNE VIA CAMPESINA
(Bruxelles, 18 mars 2016) L'Assemblé Générale de la Coordination
Européenne Via Campesina apporte sa solidarité aux milliers de
réfugié-e-s qui, fuyant les guerres, arrivent en Europe afin de sauver
et de reconstruire leur vie.
Nous condamnons énergiquement la politique de l'Union européenne et des
gouvernements européens, et les mesures ratifiées par ce dernier Conseil
des Ministres à Bruxelles le 18 février qui, au lieu d'assumer leurs
responsabilités internationales au regards des droits humains et de la
justice globale, ont répondu par plus de barrières, de répressions et de
manipulations médiatiques, condamnant les migrant-e-s aux souffrances,
aux abus et à la mort, avec le seul but de défendre leurs pouvoirs et
leurs avantages au détriment de toute l'humanité. La signature des
accords avec des pays tiers pour échanger de l'argent et des avantages
contre des vies humaines nous amène à une indignité extrême et une
criminalité institutionnelle qui ne peut nous laisser immobiles.
Paysans et paysannes, travailleurs et travailleuses rurales d'Europe,
nous avons honte de nos représentants politiques et nous nous engageons
à dénoncer et à nous mobiliser contre cette barbarie. Parce que les
luttes et les espérances des réfugiés et des migrants sont nos luttes et
nos espérances. Les mêmes pouvoirs politiques et économiques qui
prétendent en finir avec la paysannerie, l'environnement et la
souveraineté alimentaire et politique des peuples sur toute la planète,
sont ceux qui ont causé les guerres, l'appauvrissement des économies
locales, le changement climatique et la violation constante des droits
humains sur toute la planète.
Pour cela, la Coordination Européenne Via Campesina s'engage à faire de
la lutte pour la liberté de circulation, pour la garantie de voies sûres
pour les réfugiés et la défense de la vie des droits essentiels de
toutes les personnes migrantes, un des axes principaux de son plan de
travail et de lutte.
Pour une Europe démocratique, pour le respect des droits humains et la
souveraineté alimentaire, nous appelons les paysan-ne-s, les
travailleurs et travailleuses ruraux et toute la société à se mobiliser
dans la rue et défendre la paix contre la guerre, la solidarité contre
la répression et la dignité contre le pillage.
Links:
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[1]
http://viacampesina.org/fr/index.php/les-grands-ths-mainmenu-27/droits-huma…
UNE SEMAINE TERRIBLE DE PERSÉCUTIONS DES MOUVEMENTS SOCIAUX DANS LE
MONDE : L’INTERNATIONALISME POPULAIRE NÉCESSAIRE PLUS QUE JAMAIS [1]
COMMUNIQUÉ DE LA COORDINATION EUROPÉENNE VIA CAMPESINA
(Bruxelles, 18 mars 2016) La Coordination Européenne Via Campesina,
réunie à Bagnolet, France, a exprimé son bouleversement suite à la vague
d'attaques meurtrières et de répression la semaine dernière contre les
mouvements sociaux à travers le monde.
Toujours sous le choc du meurtre de la militante, Berta Caceres et de la
détention injustifiée du militant de Friends of the Earth, Gustavo
Castro Soto, au Honduras, nous avons appris mardi soir avec effroi le
meurtre du militant et compagnon de lutte, Nelson Garcia, membre du même
groupe de défense des droits indigènes que Berta.
L'attaque contre Nelson est survenue après que l'armée hondurienne soit
intervenue pour expulser 150 familles des terres qu'ils occupaient.
Cependant, la violence ce jour là ne s'est pas limitée à ces événements.
Seulement quelques heures avant le meurtre de Nelson, un groupe d'hommes
lourdement armés a tiré sur Cristian Alegria, neveu de Rafael Alegria,
Coordinateur général de la Via Campesina Honduras, le blessant gravement
alors qu'il pénétrait dans les locaux de l'organisation. Il s'agit du
sixième assaut contre les bureaux de la Via Campesina dans ce pays
depuis le coup d'Etat de 2009.
Comme le soulignent nos confrères de la CLOC et de La Via Campesina, ces
derniers meurtres et ceux d douze leaders indigènes assassinés depuis le
début de l'année, sont des événements qui s'inscrivent dans la campagne
d'intimidation menée par le gouvernement hondurien contre les hommes et
les femmes qui défendent leurs droits.
Cette dernière semaine de répression brutale a également touché nos
compagnons de lutte de Turquie, où jeudi, trois universitaires ont été
arrêtés pour avoir signé une pétition intitulée "nous ne serons pas
complices de ce crime", critiquant la gestion violente du gouvernement
de la question kurde. Ces derniers devront rester en prison le temps de
l'enquête qui les accuse de "faire la propagande d'une organisation
terroriste". Pour avoir signé la pétition, 37 autres universitaires ont
été licenciés et 669 personnes font l'objet d'enquêtes administratives.
De la même manière, l'organisation paysanne Turque, Ciftçi-sen, lutte
continuellement contre des projets de développement et d'investissement
qui cherchent à déposséder les paysans de leurs terres en les déplaçant.
En Turquie, dans l'état actuel des choses, étudiants, paysans, militants
politiques et défenseurs de l'environnement payent cher leur opposition
aux politiques sociales et économiques orientées vers le marché
conduites par le gouvernement.
Il serait injuste de s'arrêter là, sachant que des situations similaires
à celles que connaissent actuellement la Turquie et du Honduras sont
répandus mais ne trouvent pas d'échos au-delà des médias nationaux. La
semaine dernière en Colombie, six leaders de communautés paysannes ont
été assassinés. FENSUAGRO, le plus grand syndicat de travailleurs
agricoles colombien, a dénoncé les menaces constantes, les enlèvements,
les meurtres, la torture et la persécution dont sont victimes ses
membres et ceux d'autres mouvements sociaux dans le pays. En somme,
toute opposition populaire à la marchandisation des biens communs tels
que l'eau, la terre, les semences ou aux politiques guerrières
dévastatrices, est devenue une menace à l'accumulation perpétuelle de
richesse et de pouvoir par les multinationales et les gouvernements qui
dépossèdent les communautés de leurs ressources et de leurs droits.
Cependant, tout ce qui vient d'être énoncé ne semble pas intéresser les
États du Nord. Les sanctions et les déclarations à l'encontre des
suspects habituels de l'Europe ne s'appliquent pas à ses partenaires
commerciaux. Au contraire, les entreprises siégeant en Europe
bénéficient grandement des mesures répressives employées à l'étranger
qui bâillonnent toute alternative à leurs politiques de libre échange et
garantissent de surcroît l'approvisionnement des entreprises du Nord en
ressources naturelles bon marché pour les biens industriels qu'elles
commercialisent.
Face à la déshumanisation de nos sociétés causée par le capital
transnational au Nord comme au Sud, à la criminalisation, la répression
et l'assassinat de paysans, de leaders indigènes, de syndicalistes,
d'universitaires, de journalistes, de défenseurs de l'environnement, de
militants et de quiconque élève la voix pour revendiquer la justice,
nous devons renforcer notre mouvement populaire et nos alliances plus
que jamais. Appartenant à la Via Campesina, nous, à la Coordination
Européenne _Via Campesina nous_voulons réaffirmer notre solidarité
international et notre engagement dans la lutte contre ceux qui
contribuent à la destruction de la terre, de la santé, des aliments, de
l'eau et des vies en Europe et dans le monde.
Mondialisons la lutte! Mondialisons l'espoir!
Pas une minute de silence pour nos morts!! Une vie de lutte!!
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DROITS HUMAINS
CRIMINALISATION CROISSANTE DES MOUVEMENTS AUTOCHTONES ET PAYSANS :
POSITION DE LA VIA CAMPESINA HONDURAS [1]
Créé le mardi 22 mars 2016 19:52
(Comayagua, le 16 mars 2016) Face à la gravité de la crise sociale et
politique qui affecte les paysans, les paysannes, les peuples
autochtones, les populations garifunas et les mouvements populaires
honduriens, nous, les organisations paysannes de la Via Campesina
Honduras, la Centrale nationale des travailleurs agricoles (CNTC),
l'Association Nationale des Paysans du Honduras (ANACH), le Conseil pour
le développement intégral de la femme rurale (CODIMCA), le Front
national pour la jeunesse paysanne, les peuples autochtones et les
peuples d'ascendance africaine (FRENAJUC) et les représentations de
l'Association pour le développement du Honduras (ADROH) dans les régions
de Gracias, Lempira ; Opatoro et Marcala, La Paz et Colomoncagua,
Intibucá, réunis dans la municipalité de Siguatepeque, Comayagua,
dénonçons ce qui suit:
1 Une politique étatique favorable au démantelement et à l'abandon de la
production agricole de petite échelle.
2. L'extrême pauvreté en milieu rural (plus de 3 millions de paysans
souffrent de famine) ou se concentrent 70 % des pauvres, dont 54 %
vivant dans des situations d'extrême pauvreté.
3. Les expulsions violentes ordonnées par les tribunaux, le Bureau du
Procureur et la police nationale pour satisfaire les groupes d'intérêt
privés et les propriétaires fonciers.
4. L'emprisonnement de plus de 5 000 agriculteurs, dont 1 700 femmes et
l'assassinat de 140 paysans et paysannes découlant de conflits liés à la
terre et de luttes pour la défense du territoire
5. Nous nous opposons fermement à l'approbation du nouveau Code pénal.
Celui-ci été élaboré sans la participation du mouvement paysan et
criminalise l'ensemble des luttes pour l'accès à la terre et des
revendications des mouvements sociaux.
6. Le changement climatique a de graves répercussions sur la
production, la productivité et la souveraineté alimentaire de notre
peuple, au point qu'aujourd'hui les importations de maïs, haricots, riz,
légumes, viande, œufs et autres produits alimentaires atteignent des
records historiques au Honduras.
7. L'indifférence totale des pouvoirs exécutif et législatif qui
retardent les discussions et l'approbation du projet de loi de Réforme
agraire générale basée sur l'équité entre les sexes pour la Souveraineté
Alimentaire et le Développement Rural. Ce nouveau cadre juridique, plus
juste et plus équitable, permettrait pourtant d'appliquer des solutions
pacifiques aux conflits agraires du pays.
8. Le manque d'organisation et la corruption des institutions de l'Etat
(pouvoir exécutif, judiciaire, législatif, Cour suprême et parquet) qui
continuent à réprimer ouvertement les agriculteurs, les défenseurs des
droits de l'homme et les communicants sociaux, comme le montre l'exemple
du journaliste David Romero Ellner, condamné à 10 ans de prison par
l'Etat pour six infractions de diffamation, ainsi que la mise en vente
de notre souveraineté nationale, divisée en Zones de Développement
Economique (ZEDE), provocant des déplacements massifs de familles
rurales.
9. La persécution et l'assassinat de ceux et celles qui luttent pour la
défense de la terre et du territoire, en l'occurrence le meurtre de
Margarita Murillo, de Berta Cáceres et de Nelson Noé García et
l'arrestation arbitraire du président du Mouvement paysan unifié de
l'Aguan (MUCA), Juan Angel Flores et celle de la défenseur et membre de
l'Observatoire permanent des droits humains de l'Aguan, Orbelina Flores
Hernández.
10. La persécution politique du coordinateur général de la Via Campesina
au Honduras, Rafaël Alegria et d'autres dirigeants paysans aux niveaux
national, régional et local. Nous dénonçons également la mise sous
surveillance des bureaux de notre organisation et les attaques dont nous
faisons l'objet depuis le coup d'état (6 actions au total) et nous
déplorons l'attentat perpétré contre l'employé Chistian Mauricio
Alegría, touché à la main gauche par des tirs. Cet incident a eu lieu
devant les locaux de la Vía Campesina dans la Colonia Alameda de
Tegucigalpa, le 15 mars de la présente année.
Pour toutes ces raisons et bien d'autres encore, le mouvement paysan de
la Via Campesina au Honduras exige ce qui suit:
1. Le débat et l'approbation immédiate du projet de loi de Réforme
agraire générale basée sur l'équité entre les sexes pour la Souveraineté
Alimentaire et le Développement Rural, présenté au Congrès national le 9
avril 2014.
2. La libération immédiate et inconditionnelle de plus de 5 000 paysans
et paysannes qui font l'objet de poursuites judiciaires dans tout le
pays pour avoir défendu leurs terres et leur territoire.
3. En tant que mouvement paysan, nous nous associons au mouvement
populaire hondurien « Berta Caceres Vive » qui exige que toute la
lumière soit faite sur l'assassinat politique de la camarade Berta
Cáceres et que la société DESA-Agua Zarca, ainsi que les organismes
internationaux qui appuient ces projets macabres, se retirent des eaux
sacrées du fleuve Gualcarque.
4. Nous proposons de former une Alliance Paysanne-Autochtone-Garifuna
pour la défense de la terre et le territoire et nous appelons à la
mobilisation nationale.
5. Nous exprimons notre pleine solidarité au journaliste David Romero et
exigeons que le gouvernement trouve une solution pacifique et juste à ce
conflit - le peuple hondurien ne tolérera pas de nouvelles atteintes à
la liberté d'expression - et que les actes de corruption soient
signalés.
6. Nous appelons la communauté nationale et internationale à se
prononcer en faveur de la vie et des droits humains dans notre pays et à
condamner la politique d'Etat visant à criminaliser et à écraser les
mouvements sociaux.
LA VIA CAMPESINA HONDURAS
CENTRALE NATIONALE DES TRAVAILLEURS AGRICOLES (CNTC)
ASSOCIATION NATIONALE DES PAYSANS DU HONDURAS (ANACH)
CONSEIL POUR LE DÉVELOPPEMENT INTEGRAL DE LA FEMME RURALE (CODIMCA)
FRONT NATIONAL POUR LA JEUNESSE PAYSANNE, LES PEUPLES AUTOCHTONES ET LES
PERSONNES D'ASCENDANCE AFRICAINE (FRENAJUC)
REPRÉSENTATIONS REGIONALES DE L'ASSOCIATION POUR LE DÉVELOPPEMENT DU
HONDURAS (ADROH)
LA VIA CAMPESINA HONDURAS (LVC)
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PUBLICATIONS
BULLETIN ÉLECTRONIQUE DE LA VIA CAMPESINA - FÉVRIER 2016
Créé le vendredi 18 mars 2016 16:46
Voici le bulletin mensuel d'information de La Via Campesina de Février
2016. Il est met en ligne de mire la journée mondiale des femmes du 8
mars 2016. Il vous propose ensuite plusieurs articles sur la crise de
l'élevage en Europe et les solutions proposées au conseil européen des
ministres de l'agriculture par la Coordination Européenne Via Campesina
et ses membres. Il annonce aussi une bonne nouvelle provenant de Suisse,
puisque le gros travail d'Uniterre et de ses alliés porte ses fruits et
que l'initiative pour la souveraineté alimentaire pourra être proposée à
la votation. Enfin, il vous donne quelques nouvelles de la Caravane
Ouest Africaine pour la convergence des luttes de l'eau, de la Terre et
des semences, qui a traversé le Mali, et le Burkina et se trouve
actuellement au Sénégal. Bonne lecture. Télécharger le bulletin ici. [1]
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